Collation des grades 2025 : Polytechnique Montréal décerne le 3000e diplôme de doctorat de son histoire et décerne un doctorat « honoris causa » à Mme Suzanne Lacasse, pionnière en géotechnique

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7 juin 2025

Montréal, le 7 juin 2025 – Polytechnique Montréal célèbre aujourd’hui sa collation des grades 2025 dans le cadre de deux cérémonies distinctes qui se tiennent au Palais des congrès de Montréal. Encore une fois cette année, la collation des grades permet de souligner l’assiduité et la persévérance des 1 735 finissantes et finissants de la promotion 149 (2024-2025), portant à 64 404 le nombre de personnes diplômées de Polytechnique Montréal depuis sa fondation. Ces femmes et ces hommes ont un impact direct sur le développement de notre société, ici comme à l’étranger.

Durant la collation des grades de cette année, Polytechnique Montréal remettra son 3 000e diplôme de doctorat depuis 1956, première année où ces diplômes ont été décernés. Ce 3 000e diplôme de doctorat est remis à Laurie Fontaine, finissante au programme de doctorat en génie chimique. De plus, l’Université de Montréal, sur recommandation de Polytechnique, décernera avec grande fierté un doctorat honoris causa à Mme Suzanne Lacasse, ancienne diplômée de Polytechnique et véritable pionnière en géotechnique.

3 000e diplôme de doctorat de l’histoire de Polytechnique Montréal

Pour la directrice générale de Polytechnique Montréal, Maud Cohen, l’octroi du 3 000e diplôme de doctorat de l’histoire de l’établissement représente un autre jalon important pour l’Université. « Les étudiantes et étudiants au doctorat jouent un rôle crucial dans la production de nouvelles connaissances qui repoussent les limites de notre savoir collectif. De par leur persévérance et leur curiosité, ces chercheures et chercheurs enrichissent notre savoir en apportant des perspectives originales et inédites qui permettent à toute l’humanité de reculer les limites de ce qui est déjà connu. Plus que jamais, notre société a besoin de ces chercheures et chercheurs afin de lui permettre de prendre toute sa place au sein de la collectivité mondiale et de veiller à ce que le Québec tout entier puisse aspirer à son plein potentiel de développement scientifique, technologique et économique. Qu’ils viennent d’ici ou d’ailleurs, on ne peut tout simplement pas se passer de ces talents qui vont assurer plusieurs aspects de notre avenir collectif et nous en avons d’ailleurs besoin d’encore plus », a affirmé à l’occasion Mme Cohen.

Laurie Fontaine, diplômée au doctorat en génie chimique et 3 000e diplômée au doctorat de l’histoire de Polytechnique Montréal, a pour sa part mentionné que « c’est un privilège de recevoir mon diplôme de doctorat après autant d’années de recherche et de persévérance. Il en va de même pour tous les autres finissants et finissantes au doctorat de Polytechnique Montréal qui ont su se rendre jusqu’au bout de leurs projets d’étude et qui font partie de la cohorte de finissantes et finissants de cette année comme moi ». Dans le cadre de son projet de recherche de doctorat, Laurie Fontaine s’est intéressée au développement d’un modèle d’agent pour étudier l’influence du comportement citoyen et de l’attitude environnementale sur la gestion durable des matières résiduelles.

Suzanne Lacasse

Mme Suzanne Lacasse a laissé sa marque dans le domaine de la géotechnique grâce à ses recherches en mécanique des sols, en gestion des risques et en conception de fondations terrestres et marines. Elle a établi des pratiques novatrices pour analyser la résistance aux tempêtes des plateformes en mer et a intégré des concepts de fiabilité et de risque dans la conception géotechnique. Reconnue mondialement pour son expertise, elle a appliqué les probabilités à l’évaluation des dangers géotechniques, notamment pour les barrages, les installations en mer et la stabilité des pentes.

Titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université de Montréal (1967), Suzanne Lacasse obtient un diplôme en génie civil à Polytechnique Montréal, où elle est l’une des premières femmes diplômées en génie civil et la seule femme de sa promotion, qui comptait 46 personnes. Elle poursuit ses études doctorales au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et y obtient son doctorat en 1976 en cotutelle avec Polytechnique Montréal. Au MIT, elle a été l’une des deux femmes de sa cohorte aux études doctorales en génie civil sur 50 étudiants.

En 1976, après son doctorat, Suzanne Lacasse est devenue chargée de cours au MIT, puis est nommée responsable du laboratoire de géotechnique de l’établissement. Suzanne Lacasse a ensuite intégré le prestigieux Institut géotechnique de Norvège en 1978 en tant que boursière postdoctorale. En 1991, Suzanne Lacasse a été nommée directrice générale de l’Institut géotechnique de Norvège, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste. En 2011, elle a assumé le rôle de directrice technique et, en 2016, celui d’experte-conseil, un poste qu’elle occupe encore aujourd’hui.

Suzanne Lacasse est l’auteure de plus de 370 articles, de 2 livres, de 5 chapitres de livres et de plus de 300 rapports d’ingénierie, ses travaux ayant été cités plus de 10 000 fois dans des recherches. En 2001, elle est devenue la première femme, en 38 ans d’histoire, à prononcer la Conférence Terzaghi de la Société américaine des ingénieurs civils, une des plus importantes distinctions internationales en géotechnique. En 2003 et 2004, elle a été la première femme nommée à la présidence de la Société canadienne de géotechnique. En 2014, la Société internationale de mécanique des sols et de géotechnique (SIMSG) a institué la Conférence honorifique Suzanne Lacasse, célébrant ainsi ses contributions à l’évaluation et à la gestion des risques en génie. En 2015, elle est devenue la première femme, en 55 ans d’histoire, à prononcer la Conférence Rankine de l’Institut des ingénieurs civils du Royaume-Uni.

Suzanne Lacasse a reçu le titre de Chevalier de l’Ordre du Faucon d’Islande en 1997 et d’Officier de l’Ordre du Canada en 2018. « En raison de ses contributions théoriques et pratiques incontournables en ingénierie géotechnique, de son impressionnant parcours en ingénierie et en recherche, de son rayonnement d’envergure internationale ainsi que de son statut de pionnière à titre d’ingénieure et de femme, Polytechnique Montréal est très fière de décerner un doctorat honoris causa à madame Suzanne Lacasse », a conclu Mme Maud Cohen, directrice générale de Polytechnique Montréal, lors de la remise du doctorat honoris causa à Suzanne Lacasse.

Polytechnique remet 1 735 diplômes

En 2024-2025 (Po 149), Polytechnique décerne donc 1 735 diplômes, soit 940 baccalauréats en ingénierie, 131 baccalauréats ès sciences, 16 diplômes d’études supérieures spécialisées, 230 maîtrises en ingénierie, 296 maîtrises en sciences appliquées et 122 doctorats, dont le 3 000e de son histoire tel que mentionné précédemment.

À propos de Polytechnique Montréal

Fondée en 1873, Polytechnique Montréal, université d’ingénierie, est l’une des plus importantes universités d’enseignement et de recherche en génie au Canada. Polytechnique Montréal est située sur le campus de l’Université de Montréal, le plus grand complexe universitaire francophone en Amérique. Avec plus de 64 000 diplômés, Polytechnique a formé au-delà de 22 % des ingénieures et ingénieurs en exercice membres de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ). Elle propose quelque 120 programmes de formation. Polytechnique compte plus de 300 professeures et professeurs, et accueille plus de 10 000 étudiantes et étudiants. Son budget annuel global s’élève à 300 millions de dollars, incluant un budget de recherche de 100 millions de dollars.

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