Vignettes de pédagogie active

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Buzz-groupe

buzz-groupe
Déroulement de l'activité - Sporadiques
Déroulement de l'activité - En classe seulement
Durée de l'activité - Activités courtes (< 30 minutes)
Participants - Petit groupe (< 30)
Participants - Moyen groupe (entre 30 et 100)
Participants - Grand groupe (> 100)
Participants - Équipe
Intensité d'animation - Moyenne

Échanger pour mieux comprendre

Le Buzz-groupe, aussi appelé Sous-groupesSession brouhaha ou Ruche, est une activité de discussion en groupes de 4 à 10 élèves, pendant un court laps de temps. Dans chaque groupe, un élève doit se voir attribuer le rôle de secrétaire. Puis, l'enseignant propose un sujet de discussion sur lequel les élèves dans chacun des groupes devront échanger, alors que les secrétaires prennent des notes. Au terme du délai imposé, le secrétaire de chaque équipe présente le résultat de leurs discussions au groupe-classe, de sorte à alimenter une discussion générale. Au terme de l’activité, l’enseignant fait un retour en plénière qui sert de synthèse à la discussion. En somme, le Buzz-groupe est une activité permettant aux élèves de discuter et d’échanger sur un sujet quelconque, tout en assurant un partage de l’information.

Socrative

socrative
Déroulement de l'activité - Sporadiques
Déroulement de l'activité - En classe seulement
Durée de l'activité - Activités courtes (< 30 minutes)
Participants - Petit groupe (< 30)
Participants - Moyen groupe (entre 30 et 100)
Participants - Grand groupe (> 100)
Participants - Individuel
Intensité d'animation - Faible

Évaluer en temps réel

La technique Socrative repose sur l’utilisation du site web du même nom. Ce site internet, également disponible sous la forme d’une application téléchargeable, permet de suivre le développement, les progrès et les performances des élèves à l’aide d’un support technologique. L’enseignant peut y bâtir des questions interactives rapides ou des quiz plus développés qui lui permettront de suivre, en temps réel, les apprentissages de ses élèves. Les questions de type QCM (questions à choix multiples) et les questions Vrai ou Faux se prêtent bien à cet outil puisqu’il est facile d’en programmer les réponses et de prévoir une correction automatique des questions par l’application. Par contre, il est tout de même possible d’intégrer aux questionnaires des questions à réponses courtes que l’enseignant peut corriger par la suite en grand groupe.

Ainsi, une fois le questionnaire bâti, l’enseignant doit en régler les paramètres selon ses préférences. Il doit notamment choisir le mode du questionnaire selon les trois options suivantes :

  • Commentaire instantané : les élèves répondent aux questions dans l’ordre et ne peuvent pas modifier leurs réponses. Les commentaires notés au préalable par l’enseignant pour chacune des questions sont disponibles aux élèves instantanément après que la réponse soit soumise. L’enseignant suit la progression des élèves sur un tableau des résultats en temps réel.
  • Navigation ouverte : les élèves peuvent répondre aux questions dans n’importe quel ordre et modifier leurs réponses avant de terminer. L’enseignant suit la progression des élèves sur un tableau des résultats en temps réel.
  • Rythme imposé par l’enseignant : L’enseignant contrôle le flux de questions et supervise les réponses en temps réel. Il est aussi en mesure de passer des questions et d’y revenir ensuite.

Il est également possible pour l’enseignant de fixer d’autres paramètres intéressants pour son questionnaire. Notamment, il peut imposer, ou non, aux élèves d’inscrire leur nom, il peut décider d’afficher le pointage final, ou non, et il peut aussi ne permettre qu’une seule tentative de réponse à ses élèves pour chacune des questions. Une fois tous ces paramètres sélectionnés, l’enseignant rend le questionnaire disponible et demande à ses élèves de se connecter à Socrative à l’aide de leur ordinateur portable, leur tablette ou encore leur téléphone intelligent. Au moment de se connecter, les élèves doivent inscrire le nom de la classe virtuelle créée par l’enseignant à laquelle le questionnaire a été identifié. Pendant que les élèves remplissent le questionnaire, il est possible pour l’enseignant de surveiller le nombre d’élèves qui ont répondu à telle ou telle question. Ainsi, il peut suivre leur progression et mieux gérer le temps de l’activité. Une fois le questionnaire terminé, l’enseignant a accès à un tableau de résultats complet présentant les performances de ses élèves pour chaque question. Il a également accès à des statistiques intéressantes, comme le taux de réussite à chacune des questions. Il peut décider de montrer ces tableaux et statistiques aux élèves, en prenant bien soin de masquer les noms, si l’entrée de cette information avait été imposée.

Les avantages de cette technique sont nombreux. D’abord, elle permet à l’ensemble de la classe de participer à l’activité et d’avoir l’opportunité de tenter une réponse. L’anonymat de la procédure donne d’ailleurs l’occasion aux élèves plus gênés d’être impliqués en classe. Ensuite, l’utilisation d’outils électroniques permet de dynamiser le cours et de maintenir l’attention des élèves, surtout lorsqu’une compétition est en jeu. De plus, cette stratégie permet à l’enseignant de voir en temps réel quelles sont les notions qui sont moins bien comprises par les élèves, ce qui lui permet de faire une rétroaction instantanée sur cette partie de la matière.

Phillips 6.6

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Déroulement de l'activité - Sporadiques
Déroulement de l'activité - En classe seulement
Durée de l'activité - Activités courtes (< 30 minutes)
Participants - Petit groupe (< 30)
Participants - Moyen groupe (entre 30 et 100)
Participants - Grand groupe (> 100)
Participants - Équipe
Intensité d'animation - Faible

Six personnes, six minutes!

La méthode pédagogique Phillips 6.6 consiste à répartir les élèves d’une classe en sous-groupes composés de six personnes. Dans chaque équipe, un porte-parole est désigné. Six minutes sont allouées aux équipes afin qu’elles réfléchissent à la question posée par l’enseignant. Ainsi, chaque personne dispose d’une minute pour s’exprimer dans sa propre équipe. Une fois cette étape terminée, le droit de parole est accordé aux différents porte-paroles des équipes qui se chargent de transmettre à l’enseignant la réponse convenue par les différents membres. À chaque question posée, un nouveau porte-parole d’équipe est désigné. Cette méthode pour recueillir des réponses à une question s’avère fort avantageuse dans les grands groupes où il est difficile de donner la parole à tous les élèves. De plus, elle permet de diviser équitablement le temps de parole accordé à chaque élève à l’intérieur des sous-groupes.

Tableau vivant

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Déroulement de l'activité - Sporadiques
Déroulement de l'activité - En classe seulement
Durée de l'activité - Activités élaborées (> 60 minutes)
Participants - Petit groupe (< 30)
Participants - Équipe
Intensité d'animation - Faible

Action, on tourne !

La technique du Tableau vivant sort indéniablement des sentiers battus en ce qui a trait aux méthodes d’enseignement. Elle requiert la participation des élèves qui devront incarner des personnages, des scènes ou même des concepts pour tenter de mieux comprendre les principes théoriques sous-jacents. Dans cette activité, les élèves sont amenés, par une mise en situation concrète, à prendre des rôles et à interpréter physiquement ce qui se passe. Par exemple, pour bien comprendre les forces qui entrent en jeu dans la structure d’un pont, les élèves peuvent incarner des piliers, se donner la main comme des haubans ou un tablier et, ainsi, ressentir ou voir le comportement des différents constituants. Les élèves pourraient également recréer une œuvre d’art ou un moment historique important, ou encore illustrer le principe de fonctionnement d’un équipement ou d’un système quelconque. Cette technique n’est pas simple puisqu’il faut se demander comment et dans quel contexte elle pourrait fonctionner. Cependant, elle peut être très visuelle et très marquante pour les élèves qui se rappelleront beaucoup plus facilement les notions enseignées. En somme, cette technique permet aux élèves de répondre à la question suivante : Est-ce que je comprends assez bien ce concept pour pouvoir l’expliquer sans rien dire ni écrire ?

Dialogues inventés

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Déroulement de l'activité - En plusieurs séances
Déroulement de l'activité - En classe seulement
Durée de l'activité - Activités élaborées (> 60 minutes)
Participants - Petit groupe (< 30)
Participants - Équipe
Participants - Individuel
Intensité d'animation - Moyenne

Je dis, tu dis, ils disent...

Comme son nom l'indique, la technique des Dialogues inventés requiert des élèves d'inventer des dialogues sous la forme d'une conversation structurée sur une notion ou un concept précis afin de leur permettre de faire la synthèse de leurs connaissances. Par exemple, un élève en sciences politiques pourrait inventer un dialogue entre Alexandre Le Grand, César et Napoléon pour discuter de la différence entre les compétences en leadership requises pour conquérir un empire et de celles nécessaires pour le maintenir (Angelo et Cross, 1993).

Il existe deux niveaux possibles de Dialogues inventés

Facile : Assembler des citations existantes pour créer un dialogue cohérent
Difficile : Inventer de toute pièce un dialogue qui correspond au caractère des personnages et leur contexte

Cette technique créative permet aux élèves d’approfondir des théories, de démêler des controverses ou de défendre les opinions d’autrui. Elle permet aussi aux élèves de développer des compétences de synthèse, d’adaptation et d’extrapolation en lien avec le matériel théorique enseigné.